Jérémie BONAMANT-TEBOUL
Romans sur Isère (Drôme)
Certains préfèrent porter l’appareil photo en bandoulière, je préfère dégainer crayons et pinceaux lorsque je me balade à vélo. Après un périple de deux ans
à travers 22 pays à la force des mollets
sur le continent africain, je suis remonté en selle 6 mois, direction l’Inde bouillonnante.
Ont suivi d’autres voyages à pied auprès des nomades Mauritaniens
ou des habitants du Delta du Mékong.
Des instantanés de vie immortalisés
sur le vif, sur du papier aquarelle.
J’essaye que mes carnets respirent
les embruns marins, les souks
et les vieilles ruelles, confidents à qui
je raconte mes émotions, mes rencontres, les vides, la poussière, les odeurs…
Le carnet de croquis est un excellent moyen
de prendre le pouls d’un pays. C’est un véritable sésame pour entrer dans le cœur des gens.
Car il faut aimer ce que l’on dessine.
Dessiner, c’est croquer la vie, c’est continuer à garder les yeux ouverts sur le monde qui nous entoure.
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Une démarche tournée vers l’analyse de soi autant que la transmission à l’autre : ressentir, essayer
de comprendre…