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PRESSE 2017
de La Journée Particulière des Carnets de Voyage #1
2 avril 2017

D’Eugène Delacroix à Paul Gauguin en passant par Pablo Picasso ou encore Théo Tobiasse, nombreux sont les peintres célèbres qui ont illustré leurs voyages. Ils ont aujourd’hui plusieurs centaines d’héritiers anonymes – ou pas – qui leur emboîtent le pas, parfois avec bonheur, toujours avec passion.

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Textes, dessins, aquarelles, croquis, gouaches, collages, tampons et, pour certains, photos (liste non exhaustive…) : les carnets de voyage sont en effet devenus depuis quelques années un genre à la fois littéraire et artistique qui suscite un réel engouement auprès d’un public de plus en plus nombreux.

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A l’heure d’Internet et du vite-lu, ce retour aux sources – le papier, le crayon, le pinceau – étonne et trouve même un écho certain à la télévision. Par exemple sur TV5 Monde avec la série sobrement intitulée « Carnets de voyage » qui permettait aux téléspectateurs de suivre les tribulations de six « carnettistes » aux quatre coins du monde. La rédaction d’ « Envoyé spécial » (France 2) a, elle aussi, consacré un sujet aux peintres voyageurs en 2015 et, il y a quelques jours, c’est France 3 qui a diffusé un troisième excellent reportage sur Vivi Navarro dans l’émission « Thalassa » présentée par Georges Pernoud. « Je suis honorée de l’avoir croisé, d’avoir dans mes carnets les traces écrites qu’il a bien voulu laisser : Un bateau à quai, c’est un bateau qui va partir ! » avoue sur son site Internet la spécialiste des bateaux et de la mer.

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Et que dire du « Rendez-vous du carnet de voyage » de Clermont-Ferrand, fer de lance des manifestations qui se multiplient dans toute la France (St-Etienne, Brest, Carcassonne, Suze-la-Rousse et plusieurs autres communes auront la leur cette année) ? Lancée par le regretté Michel Renaud qui a été assassiné dans les locaux de « Charlie Hebdo » le 7 janvier 2015, cette rencontre annuelle qui se déroule pendant trois jours a fêté en novembre dernier sa dix-septième édition. Avec plus de 15.000 visiteurs à la clé.

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Un grand évènement pour les éditeurs spécialisés qui surfent sur la vague – à commencer par les Editions de La Martinière qui ont vu leurs protégées Camille Lebon et Johanna Thomé de Souza être consacrées pour « Rio Nosso » lors de cette édition. Mais les (très) nombreux illustrateurs qui n’ont pas encore publié ou qui le font à compte d’auteur peuvent, eux aussi tirer leur épingle du jeu. Certains en décrochant des rendez-vous avec les maisons d’édition – et pourquoi pas des contrats ? -, d’autres en proposant des stages en France ou, pour les plus ambitieux, à l’étranger. Dans tous les cas, l’essentiel est de se faire connaître

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